La grisaille persiste et signe, les nuages ne quittent plus Oslo, alors bientot c est moi qui vais quitter la ville (desolee, pas d apostrophe sur ce clavier-ci...). J ai demenage chez Diego, qui habite avec deux de ses amis au nord d Oslo. Il est jongleur professionnel, bosse dans une maternelle. J ai eu droit a une impro excellente avec une balle une quille et un chapeau, c est incroyable ! Il m apprend a jongler avec ces balles en plastiques transparentes et assez lourdes qu on fait glisser dans la main... En ce moment, lui et un de ses amis sont en train de galerer pour apprendre ce "finger tapping" que je fais pour m echauffer les doigts avant de jouer, c est assez marrant de voir ces cadors en jonglage se creuser la tête pour comprendre cet exercice a la noix.
Aujourd hui j ai rencontre un graffeur allemand tres sympa, je l avais deja croise dans un skate park et il m a reconnue a Hausmania. On a un peu discute, il m a donne quelques adresses d endroits a voir a Copenhague.
A part ca, la mauvaise nouvelle c'est que j'ai chope des ampoules incroyables et pustulaires sous les petits orteils, je souffre le martyre en marchant, mais aujourd'hui j'ai essaye de soigner ca tant bien que mal, desinfecte avec du whisky, colle des pansements, esperons que ca tienne la route. Sinon tout va bien ! Je pars pour Stavanger le 25 aux aurores, j'espere revoir les CSers avant...
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Bon, je vois que la flotte contrarie la bonne marche de tes projets galopants, ne te laisse pas impressioner, soigne les maux qu'elle provoque à l'endroit de tes pieds boursouflés, change de godasses quitte à faire des folies financières et sers toi des moyens non négligeables tels qu'assurances savaments prévues et autres carte européenne qui te permettent de soigner ton mal et de ne pas le laisser empirer. Je crois que tu n'es pas au terme de tes aventures et qu'il va te faloir avancer d'un pas assuré. Prend soin de toi, ne sois pas légère dans ta façon de considérer ta bonne santé. Le whisky, c'est plus cher que la pommade contre les empoules ou même qu'une paire de baskets bien souple. Bonne route ma chérie, je pense à toi très fort. Bisous énormes. A très vite ! Mam'S
RépondreSupprimerChère Gaby,
RépondreSupprimerOn est arrivés à l'extrême opposé, chez toi, à La Ciotat où le soleil luit sans faille et où on pense à toi très fort. Dire que tu nous manques ici est un pléonasme mais on se réjouis de lire tes aventures, de voir tes photos et on a hâte de voir tes dessins. La pluie ça mouille mais nous qui y sommes habitués on sait bien que ça n'entache pas au fond la bonne humeur du cœur. Les ampoules c'est plus délicat. On n'ose pas te conseiller de marcher sur les mains plutôt que de jongler. Gabi (l'autre) a été faire le plein de bd chez toi, merci merci merci. On t'embrasse très très très fort
Anne, Gabi, Carlos, Cristel et Antoine.